Florian Müller est journaliste sportif

C'est quand le jeu devient dur que les durs deviennent bons
Analyses et opinions sur le football

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14/10/2011

M. Fink, je ne vous salue pas

Enfin une bonne nouvelle dans le football suisse: Thorsten Fink s'en va. Vous l'aurez compris, je ne l'aimais pas trop l'ami Thorsten. Peut-être un bras d'honneur au public servettien en travers de la gorge. Du coup je peine à trouver un prédicat positif pour le décrire. Ah si en fait: M. Fink est un winner. Un win-ner!

Oui il gagne. Et les Bâlois l'aimaient pour ça. Fort de sa culture munichoise, Thorsten Fink savait distiller son état d'esprit de gagnant à ses troupes. Avec le succès que l'on connait.

Voilà, fini les compliments. M. Fink était surtout arrogant, mauvais perdant, irascible, condescendant, froid, irrespectueux, imbu de lui-même, opportuniste, immodeste, canailleux. Et j'en passe, faute de plaisir à cette énumération. Son rictus trahissait constamment son manque de bonhommie. A l'image des Bâlois, M. Fink, sans états d'âme, était plus proche de la machine que de l'homme.

Fidèle à lui-même, M. Fink l'opportuniste est parti sous d'autres cieux. Au pire moment: alors que la saison bat son plein, et que le FCB est engagé dans trois compétitions différentes. Il aurait versé des larmes. Mon œil. De crocodile tout au plus.

M. Fink n'attendait que cela, et son départ prouve toute sa condescendance pour le championnat suisse. Bâle joue la Ligue des champions, plutôt bien même. Et M. Fink s'en va pour rejoindre la lanterne rouge de Bundesliga. Certes Hambourg est une grande équipe historique du championnat allemand, mais dans toute son arrogance, M. Fink a décidé de laisser tomber le beau défi bâlois. Du jour au lendemain.

M. Fink, vous aviez un des plus beaux jouets du football suisse entre les mains, vous l'avez cassé. Enfant gâté du ballon rond, je ne vous salue pas. Je suis dur, je sais. Mais c'est le jeu qui veut ça. Ce n'est pas à vous, M. Fink, que je vais l'apprendre.

 

11:06 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (3)

10/10/2011

Adé Ottmar

Là, ça suffit. Le palmarès du bonhomme est certes impressionnant, mais depuis qu'Ottmar Hitzfeld est là, l'équipe de Suisse va d'une désillusion à l'autre.

Alors certes, obtenir le scalpe de l'Espagne au Mondial 2010, ça fait plaisir. Mais pour ensuite, faut-il le rappeler, lamentablement se faire éliminer. Je me serais passé de ce seul véritable fait d'arme de l'ère Hitzfeld. Jamais cette équipe n'a réussi à confirmer un bon résultat. Jamais. Le constat de l'inconstance s'impose alors: si Ottmar Hitzfeld est (peut-être) un fin stratège, il est un très mauvais motivateur. Soutenir mentalement son groupe, ça il ne sait pas faire. Pour preuve, la plupart des joueurs cartonnent en club, mais ne sont que l'ombre d'eux-mêmes une fois sous le maillot rouge à croix blanche.

D'autant plus qu'Hitzfeld semble, à chaque fois, subir les événements. Il n'a jamais pris de décisions radicales. Jamais. Heureusement que Frei, Streller et Huggel ont pris eux-mêmes la décision de quitter la sélection nationale. Hitzfeld, lui, n'aurait sans doute pas eu le courage de les écarter. Il n'a jamais pris ses responsabilités. Jamais. Moi ça m'énerve. Vraiment.

Alors Adé Ottmar. Pour une fois, prends tes responsabilités et va profiter de ta retraite. Elle sera dorée, je ne me fais pas de soucis pour toi. Et bonjour Lulu? Je l'espère. C'est indiscutablement le meilleur entraîneur suisse du moment. Lui, il sait motiver ses troupes et prendre ses responsabilités. Mais les pontes de l'ASF, à l'image de leur poulain chéri, vont sans doute hésiter longuement avant de laisser un de ces flémards de Romands prendre les rênes de la Nati.

 

11:45 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (5)

03/10/2011

M. Pishyar, un peu de sérieux

Aïe, ça fait mal. Quoique, la défaite à Bâle de Servette était des plus logiques. La meilleure équipe de Suisse, qui plus est en état de grâce après un formidable match à Manchester, était difficilement prenable. Trois pions dans les dents, ça fait mal, mais on s'en remettra.

Alors voilà. Non en fait, ce qui fait mal, c'est de voir cette équipe, pleine de bonne volonté, désespérément tenter de produire du jeu, avec toujours ce cruel constat qui s'impose en fin de compte. «Les gars, vous avez pas le niveau.» Cruelle désillusion, après un début de saison prometteur, qui était en fait la pire des choses qui pouvait arriver à nos amis du bout du lac.

Oui, car le président Pishyar, ne voyant que le résultat, s'imaginait sans doute que finalement cette équipe ferait très bien l'affaire. A quoi bon la renforcer? Elle tourne, devait-il sans doute se dire. Sauf que Servette, une fois l'euphorie du début de saison expirée, se retrouve face à ses limites. Celle d'une bonne équipe de Challenge League, certes capable, au panache, du meilleur. Mais surtout, quand la réussite fait défaut, du pire. Elle est maintenant contrainte de regarder vers le bas.

Alors je veux bien un musée du SFC, une philosophie à la Manchester. Mais je veux surtout des renforts. Kusunga en prêt? Il ne joue pas beaucoup à Bâle me semble-t-il. Un véritable attaquant surtout. Carlos Saleiro? Connais pas. Harris Seferovic? Lui je connais, Servette aurait dû être dessus. Moi j'aime bien le bonhomme. Pour une fois, bien joué Bulat. Bref, je dis ça, je dis rien.

Tout ce que je dis, c'est que jusqu'à Noël et sa sacrosainte trève hivernale, la route sera longue pour les «grenat». Alors s'il vous plaît Monsieur Pishyar, arrêtez les déclarations fracassantes et travaillez en coulisses. Ce Servette-là, à l'image de son entraîneur, a besoin d'un président sérieux.

15:52 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (1)

 
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